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1 Quel est mon objectif de carrière ? Quelles sont les étapes pour y parvenir ?
Comme une carrière se construit par étapes, « la définition de votre objectif professionnel vous permettra d’anticiper toutes les étapes par lesquelles vous devez passer avant d’atteindre l’objectif final », remarque Liliane Helt, fondatrice de Carrières Conseils. Lorsque vos idées sont claires, alors seulement la recherche peut commencer.. « Philippe Baschoux, coach et responsable du centre de formation Mementor Action, conseille les jeunes diplômés » pour avoir une vision de leur évolution de carrière sur un, trois et cinq ans. Dans l’année à venir, que voulez-vous faire que vous n’ayez pas encore fait ? Comment vous voyez-vous dans trois, puis cinq ans ? Cela vous permet d’avoir un fil conducteur et de toujours savoir si ce que vous recherchez alimente vraiment votre projet.. « Il est important de savoir quelles compétences vous avez maîtrisées, celles que vous devez encore développer et celles qui vous mettent en danger. »
2 Quel type d’entreprise me convient le mieux?
Etablissement public, multinationale, PME familiale, start-up… La taille et la culture de l’entreprise sont des critères essentiels pour votre recherche. « Si les valeurs ne sont pas communes, vous aurez du mal à faire perdurer la relation », explique Liliane Helt. Préférez-vous une intégration progressive avec des procédures bien définies, que vous retrouverez dans un grand groupe, ou des processus moins formalisés, plus d’autonomie et plus d’investissement personnel en retour, que proposent les PME ? « Certains candidats ont besoin d’être soutenus par la structure. D’autres s’épanouiront en pouvant exprimer plus rapidement leur personnalité », note Alain Fusiller, directeur d’Axone RH.
3 Suis-je prêt à affronter un recruteur si l’occasion se présente ?
Imaginez avoir l’opportunité de vous présenter à un responsable du recrutement de manière inattendue, seriez-vous prêt à le faire et comment allez-vous attirer son attention ? « Chaque candidat doit être prêt pour ce genre de rencontre, que ce soit dans sa sphère privée ou à travers son réseau professionnel. C’est aussi un bon exercice pour se différencier, estime Philippe Baschoux. Ce ne sont pas les caractéristiques formelles d’un CV que tout recruteur peut facilement trouver. Le but est de pouvoir proposer autre chose afin de marquer les esprits. » Pas de recette miracle pour y parvenir. Entraînez-vous simplement seul devant votre glace, devant un proche ou avec un coach.
4 Mon projet correspond-il à un réel besoin sur le marché du travail ?
« Votre volonté professionnelle est-elle en phase avec la réalité du terrain ? » s’interroge Isabelle Damour, spécialiste du remplacement de cadres chez RH Partners. Elle propose « de discerner jusqu’à trois projets et de regarder lesquels sont vraiment réalistes et vous permettront de vous lancer dans une carrière prometteuse. « Certes, il y a de belles opportunités dans les grandes entreprises comme Airbus ou dans un secteur comme le marketing. « Mais en dehors de ces environnements très concurrentiels, il est possible de s’orienter vers un projet moins connu offrant de belles perspectives, observe Alain Fusiller, comme dans le domaine de l’assurance ou de la prévoyance comme actuaire ou des transports. de personnes, qui connaît actuellement une véritable embellie. «
5 Qu’est-ce qui me différencie des autres ?
Selon Alain Fusiller, « dans une interview, 80 % des discours sont quasiment similaires. Alors réfléchissez en amont à ce qui vous permettra de vous démarquer. » Pour Philippe Baschoux : « Par exemple, il est rare de trouver un commercial qui excelle de la phase de prospection à la négociation. D’où l’importance de savoir quelles compétences vous maîtrisez, celles qu’il vous reste à développer et celles qui vous mettent en danger. Réfléchissez ensuite à ce qui vous attire, à ce qui vous anime au travail ou pendant vos études et traduisez-le en termes de comportement et de fonction.
6 Quelles concessions suis-je prêt à faire ?
Salaire, distances, possibilités d’évolution… Pour Liliane Helt : « Les efforts doivent être considérés en fonction de vos besoins en termes de confort de vie. Des concessions excessives causeront de la frustration. » Le travail s’inscrit-il dans un projet réaliste en termes de relations familiales et d’activités extra-professionnelles ? Comme le rappelle Philippe Baschoux : « au départ, le métier peut sembler idéal. Mais en réalité, il faut tenir compte de son écosystème et choisir un poste en toute connaissance de cause. ”