Perdre son emploi signifie souvent perdre un peu confiance en soi. Et sans s’en rendre compte, cela se répercute sur la recherche d’un nouvel emploi : « le candidat donne l’impression de partir battu d’avance : sa lettre de motivation sera plus terne, sa posture d’entretien moins percutante », analyse le coach Philippe Baschoux, fondateur de Mémentor Action. Autre piège, quand « la personne licenciée ne se remet pas en cause, elle s’en prend à son ancienne entreprise et la dénigre dans une interview, note la coach Virginie Loisel. Le recruteur estime alors que le problème avec l’ex-employeur n’est pas résolu. « Pour éviter qu’un licenciement ne soit un frein à la suite de votre carrière, nos experts vous détaillent les attitudes qui vous permettent de rebondir plus vite. » Ce n’est probablement pas la première que traverse le candidat. Il doit identifier ceux qu’il a dû affronter auparavant et la manière dont il les a surmontés. «
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Pratiquer la réassurance
Pour repartir du bon pied, il faut d’abord se donner du temps. « Quand tu perds ton travail, tu reçois un coup sur la tête. Il faut du temps pour sortir de l’émotionnel et se relever », souligne Philippe Baschoux. La première étape consiste à pratiquer la réassurance en considérant le licenciement comme une nouvelle épreuve à affronter. « Ce n’est probablement pas le premier que traverse le candidat. Il doit identifier ceux qu’il a déjà dû affronter et comment il les a vaincus, conseille Philippe Baschoux. Il est important de se rassurer en mettant en perspective tous les combats menés et gagnés comme un projet difficile à mener à bien, un examen, un événement sportif,… »
Faire le deuil du travail
En même temps, il est important de faire le deuil de la perte de l’emploi. « Il faut se poser les bonnes questions : le poste précédent peut ne plus plaire au candidat ou ne plus correspondre à ses envies, ses compétences ou sa motivation », suggère Hélène Monnet, coach et auteure du livre Rebondir après un licenciement. Virginie Loisel confirme : « si le licenciement remet en cause le salarié et ses compétences, il doit comprendre le dysfonctionnement qui l’a conduit à cette situation pour que cela ne se reproduise plus. Peut-être qu’il n’occupait pas le bon poste ou que ses responsabilités n’étaient pas adaptées à son niveau de compétence. Si la page est difficile à tourner, solliciter un soutien extérieur auprès d’un coach ou d’un psychothérapeute peut également être une solution.
Identifier ses qualités
Prochaine étape : définir vos points forts, en réfléchissant bien à ce que vous valez et à ce que vous pouvez apporter à une entreprise. « Vous déterminez toutes vos ressources internes et externes, vos compétences, vos qualités mais aussi vos envies, afin de remodeler une image positive et d’analyser vos rêves professionnels », suggère Hélène Monnet.
Rester actif
Maintenir une bonne hygiène de vie en se levant tôt le matin pour garder un rythme et participer à des activités sociales permet aussi d’être en forme pour la recherche d’un nouvel emploi. « Le bénévolat, par exemple, est un excellent moyen de se reconstruire socialement. Cela montre dans le CV que la personne est restée active, précise Hélène Monnet. Des gens ont trouvé un emploi grâce à cela puisqu’en montant une marche sociale et voyant qu’ils pouvaient être utiles à d’autres, ils ont trouvé le courage d’envoyer des candidatures spontanées. «
